Abondance record de CSJ en Baie de Seine pour l’ouverture de la campagne 2018-19
Abondance record de coquilles Saint-Jacques en Baie de Seine pour l’ouverture de la campagne de pêche 2018-2019
Les excellents résultats de l’abondance du gisement de coquilles Saint-Jacques en Baie de Seine cette année, révélés par le communiqué de presse d’Ifremer publié le 25 septembre 2018, traduisent plus que jamais les efforts consentis par les professionnels en matière de gestion durable de cette ressource.
La zone située au Sud de la ligne allant de Barfleur au Cap d’Antifer (à l’intérieur des 12 milles nautiques français) a en effet été estimée comme contenant une biomasse exploitable de 63 600 tonnes de coquilles pour cette année, alors qu’en 2017 cette même zone ne présentait « que » 48 600 t. Une annonce prometteuse donc, à l’aube de l’ouverture de la saison de pêche qui débutera tout d’abord le 1er octobre en Manche Est, avant de voir s’ouvrir au 1er novembre cette zone de la Baie de Seine.
Depuis le début des années 2000, la tendance du stock de coquilles Saint-Jacques n’a eu de cesse d’augmenter, en répercussion de la mise en place de mesures de gestion responsables par les pêcheurs français : limitation de l’effort de pêche (restriction du nombre de jours et d’heures de pêche par semaine), sélectivité accrue des engins (utilisation d’anneaux de drague de 92 mm au lieu des 75 mm imposés par la réglementation communautaire), quotas journaliers par navires, trêve estivale entre le 1er juin et le 30 septembre pour respecter la période de reproduction, de recrutement et de croissance des organismes, etc.
Des mesures de gestion similaires ont également été mises en place sur le gisement de Seine-Maritime, situé à l’intérieur des 12 milles. Bien qu’une comparaison historique de l’abondance du gisement ne soit pas encore possible (la première campagne d’évaluation ayant eu lieu cette année), les pêcheurs sont confiants quant à l’amélioration à venir de l’abondance de ce gisement suite aux initiatives entreprises, émergeant de la profession.
Ces résultats confortent l’organisation professionnelle des pêches françaises, à travers toutes ces composantes, dans l’opportunité d’un mode de gestion durable et pérenne. L’évaluation d’Ifremer devrait désormais convaincre les britanniques à adopter les mêmes mesures pour profiter, à moyen termes, des bénéfices d’une gestion commune et raisonnée.
Paris, le 27 septembre 2018