Le thon rouge de l’Atlantique et Méditerranée : histoire d’une reconstitution annoncée
Le thon rouge de l’Atlantique et Méditerranée : histoire d’une reconstitution annoncée
Alors que la plénière de la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique (ICCAT en anglais / CICTA en français) se tiendra du 14 au 22 novembre prochain, son comité scientifique vient de rendre ses derniers avis sur l’état des stocks de thons en Atlantique.
Cette année, tous les pêcheurs attendaient avec impatience l’évaluation complète du stock de thon rouge de l’Atlantique et Méditerranée après dix ans de mise en œuvre du plan de reconstitution par l’ICCAT.
Comme lors de derniers avis, les résultats montrent que cette espèce est désormais exploitée de façon optimale et qu’elle répondrait aux objectifs de gestion établis au sein de l’ICCAT.
« Ces résultats ne surprennent pas les pêcheurs qui constatent année après année une présence de plus en plus importante de cette espèce sur tout le littoral métropolitain », annonce Gérard ROMITI, président du CNPMEM. « Les pêcheurs français ont d’ailleurs largement contribué aux efforts pour arriver à ce résultat. Il est grand temps qu’ils se voient récompensés. »
En effet, les avis suggèrent qu’une augmentation progressive du TAC sur trois ans afin d’atteindre un TAC à 35 000T (contre 23 000T aujourd’hui) permettrait une exploitation du stock au niveau du rendement maximal durable.
Ces résultats confirment les observations des pêcheurs et notamment bretons qui ont signalé durant tout l’été la présence de thon rouge le long du littoral notamment dans les Côtes d’Armor.
Il est donc loin le scénario de l’extinction annoncé par les ONG à grand renfort de campagnes médiatiques.
Maintenant, le stock se situe à un de ces niveaux les plus hauts.
Il est donc grand temps de réhabiliter le thon rouge dans nos assiettes !
Paris, le 9 octobre 2017