Gérard Romiti a participé aux journées de l’ANEL le 25 octobre et plus particulièrement à la table ronde consacrée au Brexit. Il a, à cette occasion, réexpliqué que la crainte des pêcheurs est de voir les efforts engagés depuis des années ne plus produire leurs effets en perdant des zones de pêche mais surtout des quotas et donc de voir des entreprises fermer emportant avec elles une économie locale structurée.
D’une manière générale, un Brexit mal négocié pouvait représenter un bouleversement de la filière toute entière et du tissu social du littoral. Pour toutes ces raisons, le CNPMEM a agi à la fois au niveau national et européen afin que la pêche ne soit pas la variable d’ajustement de considérations politiques ou sacrifiée au profit d’intérêts jugés plus importants.
Ainsi, à l’échelle européenne, la création d’une coordination avec les autres pêcheurs des 8 États membres les plus impactés par le Brexit a permis un dialogue constructif et permanent avec Michel Barnier.
Gérard Romiti a affiché sa satisfaction que la pêche avait bien été identifiée par l’État français et la Commission européenne comme une priorité de cette négociation.