- 01.12.2017

Thon rouge : Quelques faits à rappeler

Pour faire suite au communiqué de la Plateforme de la petite pêche sur le thon rouge, le CNPMEM tient à rappeler la position défendue lors des réunions en amont de l’ICCAT auprès de la Commission européenne et lors de l’ICCAT sur le thon rouge :

  • augmentation du TAC si possible jusque 30 000 t d’ici 2020, tout en permettant à l’Union Européenne d’en profiter, notamment si il devait y avoir une remise en cause de la clé de répartition
  • augmentation du nombre d’AEP proportionnelle à l’augmentation du TAC, et en permettant aux 22 senneurs de pouvoir travailler.
  • Maintien du contrôle
  • Modification des périodes de pêche : pour la canne/ligne en Atlantique, du 1er/05 au 31/10 ; en Méditerranée, aligner la période de la canne/ligne à celle de la palangre, soit toute l’année (dans ce cas, il faudra que les AEP soient disponible dès le 1er/01 – cela pourrait se faire en modifier le calendrier)
  • Interdiction du no-kill et plus de contrôle pour les plaisanciers
  • Revoir la définition des prises accessoires, notamment pour ceux qui ont l’AEP Espadon ou d’autres petits pêcheurs pour leur permettre de ramener au moins 1 thon par marée.

Or la décision de l’ICCAT de prolonger, pour encore au moins un an, le plan de reconstitution ne permet malheureusement pas de répondre à la majorité de ces demandes.

Par contre, le cadre actuel permet toutefois de revoir les plafonds d’AEP, comme cela a été possible pour les petits métiers de Méditerranée depuis la hausse du TAC de thon rouge. Le CNPMEM a demandé officiellement à l’administration que ce point soit abordé lors des discussions sur les TAC de 2018 lors du Conseil des Ministres des 11 et 12 décembre prochain.

Enfin, les modalités du plan de pêche pour 2018 (nombre d’AEP, répartition du quota) seront discutées lors de la prochaine réunion de la commission thon rouge et espadon en janvier prochain.

La prochaine étape d’importance est maintenant de réhabiliter le thon rouge dans les assiettes des consommateurs.

Le CNPMEM reste donc mobiliser pour la défense de la profession sur ce dossier important.

 

Paris, le 1er décembre 2017